A 07h00, ce matin chez les Hargreaves :
Ashe : Maman!!! Où est mon appareil??? Maman!! Mon dossier d'inscrption!!! Ahhhhhhh!!! Mes précieux tournesols!! Où sont-ils???!!!
Mme Hargreaves : Tiens, Ashe, Voilà ton dossier, ton appareil, la carte, ton argent de poche, un téléphone portable, tes médicaments contre le mal de transport, ton billet de train, ton [...] ...
Ashe : Tu penses vraiment à tout maman ... *genée*
Mme Hargreaves : N'est-ce pas le travail d'une bonne mère? Allez! Zou! File avant d'oublier encore quelque chose!
La mère écarta de ses doigts maternels la frange de sa fille et l'embrassa tendrement sur le front. La jeune fille fila, laissant alors couler quelques larmes, c'était seulement la deuxième fois qu'elle quittait la maison familiale; la première étant pour partir dans un camp d'entraînement pour la photo, et oui ça existe! [je crois ... enfin j'espère xD] Mais cette fois n'était pas l'affaire de quelques semaines, mais bien de quelques années ... Bien sûr, elle s'était préparé psychologiquement au départ! Et puis ce n'est qu'un au revoir comme le dit la chanson!

[...]

La jeune fille arriva alors sur la quai, demandant de l'aide afin de trouver la bonne voiture, que sa mère avait réservée pour le voyage. Le voyage dura bien quelques heures.

[...]

COLLEGIALE OXFOW! cria une voix d'homme
On voyait à son ton qu'il avait fait cela toute sa vie et aurait bien aimé être assigné à un autre poste.
Ashe se réveilla en sursaut, chopa son chapeau ainsi que sa valise, et un énorme pot contenant de nombreux tournesols, emballés soigneusement afin d'éviter toutes erraflures, qui pouvaient abimer leurs belles pétales d'un jaune rayonnant.
La jeune fille encore toute essouflée par le voyage, fut émerveillée par la vue que lui offrait le paysage! Elle laissa s'échapper un "WOUUAAAAHHHH"
Ashe sortit alors son meilleur ami -qui est son appareil photographique- et scruta l'horizon.
Après une vingtaine de photos prises, elle se dépêcha de rejoindre son appartement, en passant par de nombreux endroits qu'elle comptait, pour sûr, visiter plus tard.
Elle prit le dossier bien organisé par sa mère, et y trouva parmi quelques feuilles une photo de sa mère devant la maison, et se sentit nostalgique, aussi attristée par l'absence de son père. Quand elle aperçut une autre feuille. Il s'agissait d'un portrait de son père peint à l'aquarelle, par sa mère sans doute. Elle sentit alors une grande énergie de motivation s'emparer d'elle! Elle prit la carte et se dirigea vers son appartement! Son nouveau chez-elle!

Un homme à la magnifique chevelure bleue se tenait devant la porte. Il semblait ne disposer d'aucun bien, juste une petite feuille à la main.
Elle se décida alors à lui offrir un tournesol afin d'égayer sa journée.

Chiyo fut rassurée quand il l’entoura avec ses bras. Elle avait besoin de cette étreinte. Elle souffrait trop. Sa crise lui faisait horriblement mal. Elle en oublia même où elle était et ce qu’elle faisait. Désormais elle appartenait à Alex voici l’idée qu’elle se fit. Personne d’autre n’avait le droit de la toucher. Elle était à Alex et le premier qui la toucherait risquerait sa vie. Elle était condamnée à vie, lui appartiendrai pour toujours. Mais ce n’était pas grave pour elle tant qu’il la garderait ainsi dans ses bras rien ne pourrait lui arriver ! Elle comprenait parfaitement ce qu’il lui expliqua!Elle aussi elle l’aimait beaucoup trop pour lui en vouloir. Mais sa crise ne s’arrêta pas ! Chiyo étouffait. Il lui fallait quelques choses pour la soulager…pour la calmer ! Son problème est qu’elle ne pouvait plus bouger, seul Alex pourrait la sauver. Et il trouva facilement. Il prononça quelques mots qui lui parurent très lointains. Mais qui pourtant étaient là ! Alex…Celui qui ne voulait surtout pas embrasser sa sœur avait soif d’un baiser d’elle…Elle était fatigué et ne pouvais pas riposter.

A la minute même où leurs lèvres se touchèrent Chiyo se sentit mieux. Quelle étrange famille XD s’embrasser ainsi devant tout le monde…Fin quelle importance le mal était fait. Chiyo n’avait jamais ressentit une sensation aussi divine. Alex aussi avait l’air de s’y faire. Un simple contact lui avait procuré une telle extase ! Mais au fur et à mesures cette sensation devint insupportable. Pour Chiyo en tout cas. Elle avait l’impression de faire une bêtise. Pourtant elle ne riposta pas et suivi le mouvement avec lui d’un air amoureux. Alors soudain quelque chose de visqueux rentra dans sa bouche XD elle sentit le contact de la langue de son frère. Elle qui avait eu des doutes changea de suite d’avis et se laissa aller. C’était si merveilleux. Il y avait quelque chose d’étrange dans ce baiser. De si…extraordinaire que Chiyo ne savais plus comment réagir. Comme si Alex lui arrachai une partie d’elle même ! Pourtant leurs lèvres se détachèrent. Chiyo n’en avait pas envie mais il le fallait bien. Alors elle fixa longuement les yeux de son frère d’un air abasourdie.

« Nous voici donc à égalité…Ainsi tu as une partie de moi toi aussi… »

Chiyo ne pouvant pas s’en empêcher rapprocha une fois de plus son visage de celui de son frère et lui fit un petit bisou tout doux sur la bouche, qui se transforma rapidement en un long baiser fougueux une fois de plus. Ayant exactement le même goût que le précédent Chiyo en profita a fond avant que leurs lèvres se détachent une fois de plus. Elle le regarda à nouveau dans les yeux et ne sut plus comment réagir. Ils étaient frère et sœur…Mais Ils n’avaient pas honte de s’embrasser ainsi. La culpabilité commença à la ronger et elle n’osa plus le regarder dans les yeux.

Malgré tout Chiyo allait mieux que tout à l’heure. Elle ne s’étouffait plus !

Qu’allait il se passer désormais ? Est-ce que Alex allait se rendre compte de l’énorme faute qu’il venait de commettre ou au contraire allait il faire comme si de rien était. Mais d’un coté Chiyo même étant sa sœur ne l’était plus vraiment…Elle était son Horcruxe il pouvait lui faire ce qu’il voulait…Mais à quoi elle pensait ? Il venait pourtant de lui dire qu’il la considèrerai toujours comme sa sœur…Mais elle se devait de penser ainsi sinon elle ne pourrait pas supporter le souvenir de ce magnifique baiser !

Mais non c’était trop dur ! Après brève réflexion elle ne trouva qu’un solution…Elle devait fuir ! Elle ferma les yeux et repoussa Alex brusquement (fin elle le fait pas tomber hein XD c’est juste qu’elle le repousse d’un coup fin voila quoi >___<) Elle resta un long moment pétrifiée ne sachant pas quoi faire et fixant Alex d’un air terrifiée puis…

« Alex…Tu…tu est mon…mon frère…on ne peux pas… »

Alors elle se retourna et commença à courir ! Pas trop vite, mais elle courut ! Elle espérait seulement qu’il la rattrape !

Mais d’un coup quelque chose la stoppa net ! Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentit cette douleur comme un picotement sur le poignet où elle avait la marque! Elle se retourna et regarda vers la direction d’Alex mais elle était apparemment bien loi de lui…Il fallait qu’elle parte du pique nique ! Quelle aille le rejoindre ! Serais ce sa première mission ? Elle verrait bien…Mais elle resta quand même bloquée dans le parc ne sachant plus quoi faire ! Aller le rejoindre ? Ou bien attendre Alex qui allait sûrement arriver. Elle tomba alors à genoux et baissa la tête d’un air anéantie ! Tant de choses c’étaient passées…Elle ne savait plus comment réagir! Puis sa crise qui revenait comme si elle n'était jamais repartit l'empéchant de respirer corectement...! XD

*C’est quoi tout ces gens ? Pourquoi ils me regardent ? Ils sont tous ligués contre moi…Je le sais…Laissez-moi partiiiiiiiir*

Cela faisait des heures et des heures que Miya était dans ce fichu bus en direction du Tokyo. Ahlalala il y a bien longtemps qu’il n’avait pas fait ce trajet Osaka-Tokyo…Il DETESTAIT CA ! Les endroits comme celui-ci avec plein de gens lui faisaient peur ! Miya voulait prendre un taxi mais il s’était rendu compte un peu trop tard qu’il n’avait pas assez d’argent…

*Aaaaah c’est fini…* Pensa-t-il en soupirant *Quelle horreur cet endroit tout le monde veux me détruire j’en suis sûûûûr ! Argh vite sort Miyaaaa*

Tout le monde sortit en trombe du bus ce qui lui fit encore plus peur.

*Baka pourquoi tu t’es aventuré dans un tel endroit ? Tu sais bien qu’il y a des gens…D’un coté je n’allais pas marcher jusqu’à Tokyo…Trop loin…Mais…* Pensa-t’il tout en marchant jusqu’au pensionnat…

Mais au fait pourquoi il allait là bas ? Lui qui était parano ? Tout le monde le détestait… Pourquoi alors faisait il tout ça ???
AAAAAAAAAh oui c’est vrai…Il n’avait plus assez d’argent et était aller voir les services sociaux…Ils lui avaient proposé ce pensionnat qui l’hébergerait gratuitement.

Le voilà, maintenant devant un grand hall d’entrée…Que faire ?...

*Tu t’imagines Miya ? C’est plein de gens…*

Il avança lentement se retrouvant enfin dans l’immense pièce. Il croisa le regard d’une jeune fille. De suite, il fit un écart afin de l’éviter, qui sait, elle faisait peut-être partie d’un complot ; elle était peut-être liguée avec tous les autres pensionnaires ! Non ! Il ne laisserait personne l’approcher !
Miya continua d’avancer nonchalamment dans le hall gigantesque, trainant sa vielle valise minuscule et trouée derrière lui. Que devait-il faire maintenant ? Serait-il accueilli ? Ou devait-il se démerder tout seul ?

-« Eh, eh !!! Le mec aux cheveux blancs, attends !! »-

*Hein ? Quoi ?? Non, c’est pas à moi qu’on s’adresse ! Pas dès le premier jour, dès la première minute ! NAAAAAAAAAAAAN >___< !! Allez, fait comme si t’avais rien entendu, si faut c’est pas pour toi hein !*

Le jeune homme continua donc à avancer, faisant mine de rien, si faut, la demoiselle à qui appartenait cette voix ne s’adressait pas à lui !
Cependant, quelques instants plus tard, il sentit quelque chose se poser sur son épaule. Il sursauta malgré lui.

*SCREU DE NOMMMMMM !! ON M’ATTAQUE !! A MOI, A MOI ! Petit Jésus, petit bouddha, petit allah, petit n’importe quoiiiiiiii, sauvez-moi T____T*

Il s’arrêta et se retourna d’un coup, ses yeux lançant des éclairs de feu envers la personne qui venait de le déranger. Miya lança un rapide coup d’œil afin de détailler la jeune fille : peau pâle ; cheveux foncés, jean taché ; regard ahuri. Jugement final ( et aussi très hâtif ^^ ), cette fille avait une araignée au plafond.

-« Eh, dis moi, t’aurais pas un jean à me prêter ? »-

*Hummm… Elle a une drôle de façon de dire Bonjour celle-là ? C’est comme ça juste chez elle ou dans tout Tokyo ? Hum…. Bon bah, je verrais ça plus tard, euh… M’enfin, quelle question stupide, et pi, elle a osé me déranger pour ça ? Nah, je pense que non, ça doit être une mise en scène pour… pour me faire des choses !!! Rahhhhh >____<*

-Oui non mais bien sûr, j’ai toujours un jean à prêter pour les inconnus, pffff

Miya détourna son visage de la jeune fille dans un mouvement digne des plus belles pubs de l’Oréal, et reprit son chemin vers… bah… vers.
Mais, quelques secondes plus tard, il ne put s’empêcher de se retourner afin de voir ce que devenait la fille. Et lorsqu’il la vit, seule, l’air désemparée, malheureuse, pathétique, enfin elle faisait pitié quoi, il soupira et ouvrit sa valise de poche.

Pauvre qu’il était, il n’avait que peu de vêtements, sa valise ne contenait que 2 tee-shirts pourris et un pantalon miteux, sans compter une étrange chose difforme composée de plusieurs couleurs délavés qui lui servait de pyjama ( ça ressemblait plus à un chiffon qu’autre chose, mais bon hein T_T ). Il sortit le pantalon de sa valise et l’examina un instant : ce n’était pas un jean, c’était un pantalon en tissu noir tirant sur le gris, troué à plusieurs endroits, poussiéreux et sûrement le nid d’une ou deux bestioles des plus dégoutantes et étranges qui puissent exister.

Il le tendit vers la fille dans un -Tiens- plutôt autoritaire, défiant du regard la fille de lui faire quelconque remarque sur l’état de son vêtement, il n’était pas honteux de sa pauvreté mais il ne supportait pas qu’on lui fasse des remarques dessus, non mais oh !

Chiyo entra dans la piece et vi du monde alors elle cru qu'elle etait arrivée en retard

*oh mince!!!mince!!!*

"bonjour!!!je vien pour m'entrainer" dit-elle a Shandy Spy

"je supose que je suis en retard" continua t'elle en regardan Yannick Dark Angel et Layka Sélesta

"Il y aurai pas quelque chose a faire silvouplai?"

pui elle la regarda en lui faisant un grand sourire

*Ce n’était pas vraiment à ça que je m’attendais.*

Non. Décidemment, ce n’était vraiment pas le décor que Finster s’attendait à trouver en sortant de la Labyrinth Zone. Lorsqu’il y était entré, il n’y avait qu’une grande forêt tout autour. Maintenant se dressaient une ville industrialisée et polluée. Partout, à perte de vue, s’étendaient usines, raffineries et autres merveilles technologiques. Bien qu’il fasse nuit, Chemical Plant brillait de mille feux, en proie à une perpétuelle activité.

Finster fut profondément choqué par le fait que les usines déversent tous leurs déchets dans les rivières avoisinantes. Il s’était toujours demandé pourquoi les cours d’eau qui sillonnaient la Labyrinth Zone avaient toujours un gout si nauséabond. Il avait à présent la réponse.

Cependant, il n’éprouvait ni crainte, ni curiosité, mais plutôt une certaine méfiance. Après tout, il n’avait jamais appris à vivre dans un tel environnement.

*Prudence est mère de sureté. Je ne connais rien de ce lieu, alors mieux vaut tout considérer comme potentiellement dangereux. Priorité : se repérer. Et pour ça il me faut un bon poste d’observation.*

Aussitôt dit, aussitôt fait. Finster localisa une échelle et entreprit de grimper tout en haut. Arrivé au sommet du bâtiment, il observa les environs.

*Mais cet endroit est gigantesque ! Comment vais-je faire pour en sortir ?*

D’autant plus que Finster ne voyait pas âme qui vive. Quoique ce n’était peut-être pas plus mal. S’il n’y a personne, personne ne peut vous attaquer. Il redescendit du bâtiment et commença à se déplacer dans le gigantesque complexe industriel. Comme il l’avait remarqué, aucun être ne vivait ici. Sauf peut-être le robot qui surgit d’une ruelle et qui pointa son arme sur lui.

« Matière organique pensante repérée. Anomalie. Nouvel objectif : détruire anomalie. »

La première réaction de Finster fut de sortir sa lame de poignet. A peine quelques secondes après, le robot commença à lui tirer dessus avec un laser. Il sauta en direction de celui-ci et atterrit derrière lui. Les deux étaient maintenant dos à dos. Le robot commença à se retourner, ce que Finster ne prit même pas la peine de faire. Avant d’avoir fait un quart de tour, le robot avait déjà une lame en travers de l’abdomen. Finster effectua alors un tour complet sur lui-même, coupant le robot en deux. Il rentra alors sa lame.

C’était le bouquet ! Déjà voir le paysage qu’il avait connu étant enfant remplacé par une ville industrielle ne plaisait guère à Finster. Mais que le seul être qu’il puisse trouver ici soit un stupide robot, c’était trop. Si encore ce robot avait été amical…Mais non, il l’avait ouvertement attaqué. D’où tout ceci pouvait bien provenir ?

*Bon faisons le point. Je suis perdu dans un complexe industriel que je ne connais pas du tout. Il n’y a pas de sortie visible à ce complexe et les autochtones sont plutôt agressifs. Ouais…Ca pourrait être pire.*

Aprés des années passées dans la solitude, Finster s’était forgé un moral en acier. Les événements actuels étaient donc loin de le déprimer. Loin de là !

*Après 15 années passées dans ce fichu labyrinthe, j’avais bien besoin de m’amuser. Je sens que je ne suis pas prêt de m’ennuyer ici.*

Il fut arrêté dans sa réflexion par un léger bruit derrière lui. Ayant déjà eu l’occasion de gouter à l’accueil local, il sortit sa lame, par prévention, et se prépara au combat.

Le ciel était bleu et les oiseaux chantaient quand Aya s’était levée. Elle s’était habillée en vitesse de sa robe noir et violette préférée (ornée de dentelles bien entendu), elle avait passée un ruban dans des cheveux blond, et s’était ruée dehors, toute heureuse de cette journée qui s’annonçait magnifique. Affublée de son sac en bandoulière qui ne la quittait jamais, elle alla s’installer sur un banc. Elle sortit ses crayons et un carnet de croquis de sa musette et se mit à dessiner.
Une heure environ plus tard, le vent s’était levé, les feuilles volaient tout autour de la jeune blonde, tournant doucement dans l’air.

*Quel cadre magnifique, pourquoi n’ais-je pas pris mon appareil, j’aurais pu faire de belles photos…*

Mais le vent forcit et une pluie fine commença à tomber, Aya décida donc qu’il était temps de rentrer. Elle se dirigea alors vers ce qui lui semblait être l’entrée du lycée, le Hall, remarquons qu’étant nouvelle ici elle ne connaissait pas encore parfaitement les lieux et s’y perdait assez souvent à vrai dire… Immense pièce aux hautes fenêtres, elle impressionnait Aya à chacun de ses passages.
Elle entra avec discrétion dans la pièce, de peur de déranger un couple d’amoureux en pleine expansion de leur passion, mais le hall était désert, à l’exception d’une personne, un jeune homme qui semblait absorbé par la lecture d’un panneau d’affichage.
Elle s’approcha de lui sans faire de bruit, question de l’observer, notre petite Aya est très curieuse…
Toujours absorbé par sa lecture il ne sembla pas la voir arriver, il regardait attentivement un minuscule plan du lycée, « décoré » de partout.

« Hum.. »

Ce soudain bruit avait fait bruyamment sursauter Aya, elle ne s’attendait pas à ce qu’il parle, enfin émette un son. Démasquée (du moins le pensait-elle, parce qu’avec un sursaut pareil…), elle rougit violement, passant de la blancheur extrême à laquelle était toujours son visage, à un rouge cramoisi.

« Euh…Et bien… Hum… Je peux vous aider ? »

En disant ces quelques mots, haché et entrecoupé, elle avait baissé les yeux sur ses chaussures et avec commencé à en faire l’analyse, comme elle le faisait lorsqu’elle était gênée.

*Noire, noire et noire, les lacets aussi sont noirs, un peu huilé pour mieux glisser dans les œillets, le caoutchouc de la semelle aussi est noir, avec des gros crampons, elles ne sont pourtant pas pratique pour la marche en milieu sauvage, évidement, les semelles compensées c’est d’ja pas le top pour marcher normalement, alors pour faire du sport…*

Elle continua ainsi son analyse en attendant la réponse du jeune homme.